Film muséo sur la vie d’un bâtiment historique – Abbaye Royale de Celles-sur-Belle

Écrire un film historique

Raconter 1000 ans d’Histoire en moins de 4 minutes. Défi relevé et tenu pour l’Abbaye de Celles-sur-Belle.

Après l’hologramme, l’Abbaye souhaitait proposer aux visiteurs une petite pause historique pour comprendre un peu mieux la vie du bâtiment. Nous avons alors réalisé un film qui condense 10 siècles d’évènements en 3min30.

Depuis le Moyen-Âge jusqu’à nos jours, l’Abbaye a connu bien des transformations. Son ambition grandissante, puis les différentes secousses de l’Histoire l’ont transformée radicalement au fil des siècles.

Pour pouvoir raconter cela, il nous fallait d’abord avoir un historique détaillé de la vie de l’Abbaye. Connaître pour chaque bâtiment le contexte de sa construction et de sa destruction. Chaque période apportant son lot de changements, nous avons beaucoup échangé avec le médiateur, et également puisé nos informations dans des documents d’époque fournis par l’Abbaye. Oui, nous avons frôlé le travail d’historien !

Ce fut ensuite une phase d’écriture qui a permis de trier les informations et de choisir la meilleure façon de les délivrer. Toujours en veillant au sens et au rythme du texte, car dans la réalisation d’un film, c’est toujours la voix qui donne le tempo et l’animation qui la suit. Règle d’or.

Nos choix de réalisation

Graphiquement, nous avons fait le choix de couleurs claires, et d’un style proche du low poly. Le tout se présente comme une maquette à laquelle l’animation donne vie.

L’idée derrière cette approche est de permettre au visiteur d’identifier rapidement les bâtiments qui apparaissent. Nos choix de mise en scène sont divers. Faire en sorte que lorsque la voix-off raconte, l’œil du spectateur accroche aussitôt l’élément dont il est question. Décharger le décor d’éléments superflus pour rendre le tout intelligible. Opérer des plans plus ou moins larges en fonction des animations qui se présentent. Balayer constamment l’ensemble de la scène pour donner du mouvement.

Notons enfin que pour chaque nouveau bâtiment, nous jouons une animation de construction. Plus qu’un choix esthétique, c’est une petite astuce très pratique pour contrôler le temps. Charpentes et murs s’érigent à différentes vitesses, de sorte que lorsque la voix-off s’épanche un peu plus, l’animation s’étire pour la suivre. Et inversement lorsque la voix se fait plus rapide.