Présenter vos produits dans un catalogue 3D : quelles possibilités ?

Pour présenter vos gammes de produits en 3D, il existe les visualisateurs en ligne (Sketchfab par exemple).

C’est une première solution pratique, car il suffit d’importer vos modèles et de profiter de nombreuses fonctionnalités. À condition d’avoir des 3D déjà prêtes. Nous pouvons justement préparer vos modèles pour la visualisation.

Il y a aussi la possibilité de développer votre propre configurateur sur votre site. Là encore, c’est une chose que nous faisons. Nous pouvons développer un configurateur pensé pour vous, adapté aux spécificités de vos produits.

Dans les deux cas, des questions s’imposent :

Quel type de 3D souhaitez-vous montrer ? Et quelles fonctionnalités pour votre configurateur ?

Voici les possibilités qui s’offrent à vous.

Un catalogue d’images 3D déjà calculées

Imaginez un outil simple : un catalogue interactif dans lequel vous définissez votre produit sur mesure.

Vous commencez par choisir la gamme ou le gabarit. Ensuite, vous définissez chaque caractéristique – les couleurs, la matière, mais aussi des ajouts propres à l’objet. Vous choisissez le fond de l’image, la scène et son éclairage, et vous validez.

— Petite chose à noter : Ce sur-mesure n’est pas une obligation. On peut aussi imaginer un catalogue avec une sélection classique, dans laquelle l’utilisateur choisit des produits déjà définis.
Bref, l’essentiel c’est qu’une fois que vous avez fait votre choix, le produit apparait devant-vous.

Ce qui apparait en fait, c’est une image du produit. Et plus précisément, une image de synthèse précalculée.

C’est-à-dire une image 3D que nous aurons créée à l’avance en studio, et que nous aurons ensuite intégrée au module. Finalement, tout ce que fait le module, c’est sélectionner la bonne image parmi toutes celles qu’il a en stock.

Bien sûr, nous créons autant d’images qu’il y a de produits, et qu’il y a de variable sur ces produits. Nous pouvons aussi générer plusieurs images par produit. Par exemple, différents shoots autour de l’objet, pour permettre à l’utilisateur d’avoir un aperçu complet du produit, et de tourner autour. Même s’il ne s’agit que d’une succession d’images à faire défiler, on peut reproduire un mouvement autour de l’objet.

Si cela fait beaucoup de visuels à créer. Il faut voir les deux avantages que présente cette approche.

1. L’image précalculée est belle. C’est même tout son intérêt. Il n’y qu’en précalculant une image que l’on peut atteindre une qualité photoréaliste, de très grande qualité.

2. Les images utilisées par le module peuvent servir ailleurs, notamment dans vos supports de communication. Car il n’y a pas format plus facile à exploiter que l’image, et il n’y a aucune raison pour que ces visuels soient exclusifs au module. Ils sont à vous.

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L’image de synthèse précalculée : des matières et des reflets plus fins et plus poussés

Bien sûr, présenter des images figées, c’est renoncer à une interactivité plus poussée. À part observer l’objet sous tous ces angles, la 3D précalculée laisse peu de liberté.

Pour un configurateur plus souple, plus interactif, il faut se tourner vers la 3D temps réel.

Un module de visualisation 3D en temps réel

Gardons le même concept de module, mais imaginons cette fois que ce qui apparait n’est pas une image de synthèse calculée à l’avance, mais un objet 3D à observer en temps réel.

Vous vous demanderez peut-être quelle différence cela fait. Après tout, temps réel ou non, il s’agit toujours de choisir un produit et de l’observer.

La différence c’est que d’un côté, vous avez des images à faire défiler, et de l’autre un modèle 3D à manipuler comme dans un jeu vidéo.

C’est d’abord plus de possibilités interactives :On peut tourner librement autour du produit. On n’est plus limité à certaines vues. On peut déclencher des animations sur l’objet : jouer un mécanisme, montrer comment le produit s’articule, comment il s’ouvre ou pivote. Ce peut être aussi des séquences animées plus élaborées. Par exemple : voir l’intérieur d’un produit, ou schématiser son fonctionnement. Ne pas seulement montrer le produit, mais le démontrer, comme nous l’expliquons dans notre article sur l’image de synthèse.

©crédit : vidéo tirée de la chaine youtube de Sketchfab

La 3D temps réel : parfait pour plus d’intéractions

Mais le temps réel, c’est aussi un process différent.

En affichage temps réel, on cherchera à optimiser notre modèle 3D, exactement comme dans le jeu vidéo. Ce qu’on veut, c’est obtenir un beau modèle, mais pas trop lourd. Une 3D qui puisse tourner sur toutes les machines, même les plus modestes, surtout si le catalogue est en ligne ouvert à tous.

Et la différence de l’approche temps réel tient à cela. On ne va pas travailler le modèle 3D de la même manière selon qu’on cherchera à l’optimiser ou à produire une image photoréaliste.

Le temps réel, c’est donc un peu moins beau. C’est beau comme du jeu vidéo – ce qui est déjà pas mal. Là où la 3D précalculée peut être aussi belle que …eh bien que la réalité. En revanche, comme on l’a dit, le temps réel c’est aussi de la souplesse, de l’interactif et de l’immersif.

Un catalogue virtuel

Enfin, qui dit 3D temps réel dit aussi applications de réalité virtuelle et de réalité augmentée. Les deux technos offrent des usages intéressants pour les catalogues numériques.

Avec la réalité virtuelle, on pensera par exemple au showroom virtuel, c’est-à-dire un espace dédié à la présentation de produits.

On transporte la personne dans un cadre adapté à l’objet, on la pousse à l’utiliser en interagissant avec l’environnement. L’intérêt c’est de faire éprouver le produit, de découvrir son fonctionnement par l’intéractivité.

Bien sûr, cette expérience peut prendre différentes formes : présentation sobre, démonstration technique plus fouillée, ou même serious game.

Le showroom a aussi un autre avantage, celui d’accueillir des produits trop volumineux. Si vous souhaitez présenter des véhicules, des machines d’usinage ou d’autres dispositifs trop grands pour être présentés sur place, la réalité virtuelle devient une solution. On peut non seulement construire un espace (virtuel) dédié, mais aussi s’y déplacer sans bouger de son siège.

photographie de l'utilisation d'une application RA

Quant à la réalité augmentée, son intérêt est évident. En affichant le produit dans l’environnement immédiat, on aide le consommateur à s’en faire une idée.

Le but c’est de pouvoir évaluer le rendu esthétique d’un objet en le comparant au réel. Dans ce cas, la réalité augmentée est même plus efficace qu’une visite en magasin, puisqu’elle permet d’emporte l’objet chez soi.

On le place devant ses rideaux, dans son jardin, dans sa salle de bain. On se fait une idée de sa taille, on compare son look au reste de notre décoration, on réajuste sa position là où on compte le ranger. Et on peut ainsi dérouler tout le catalogue de la marque pour voir quel produit nous correspond le mieux.

Bref ! Dans cette optique-là, la réalité augmentée a un véritable intérêt. Rien qui ne soit tape à l’œil, ou ahurissant de technologie. Simplement un avantage pratique que n’a pas la VR.